JOURNÉE INTERNATIONALE DU SPORT FÉMININ

Le 24 janvier dernier, c’était la journée internationale du sport féminin. J’ai la chance d’appartenir à un des rares sports où les femmes et les hommes courent dans la même catégorie, à armes égales. Une mixité rare, qui fait la beauté de notre sport.

Mon envie de course au large débute par une histoire d’amour, non pas avec la mer, mais avec une navigatrice, Florence Arthaud, quand je la vois gagner la Route du Rhum en 1990 sur son trimaran doré. J’ai 13 ans et je trouve ça incroyable. J’ai suivi toute sa course avec passion. Quelques semaines après, mon grand-oncle m’emmène au salon nautique : ma passion pour les bateaux est née.

Florence Arthaud a vraiment été mon modèle dans la course au large, c’est là que part mon rêve de gosse de devenir navigateur. Je pense qu’elle a aussi ouvert la voie à de nombreuses navigatrices, en montrant l’exemple et en permettant aux petites filles de l’époque de s’imaginer à sa place. Aujourd’hui dans la voile, on ne parle plus d’hommes ou de femmes, mais de marins et de leurs exploits, sans faire de différence entre les genres.

En France, la pratique sportive est accessible dès le plus jeune âge aux petits garçons comme aux petites filles. Cependant ce n’est pas le cas partout dans le monde. Je suis fier d’être ambassadeur de l’association PLAY International qui, à l’occasion de la Journée internationale du sport féminin, a organisé des activités pour promouvoir la pratique physique et sportive des filles.