Romain Attanasio

Français
26 juin 1977
Skipper professionnel depuis 25 ans

Piqué par le virus de la navigation alors qu’il était tout petit,
Originaire de Haute-Savoie, Romain est né dans une famille de skieurs de haut niveau, son parcours était tout tracé. Pour autant Romain Attanasio est parvenu à en faire autrement.
Habitué des semaines de vacances en bord de mer chez son grand-oncle, Romain a débuté la voile, très jeune, à bord d’un Poker, un petit croiseur familial des années 70, naviguant dans les îles de Houat, Hoêdic, Belle-Ile-en-mer, ou sur le golfe du Morbihan.
Le virus de la navigation le saisit ! Il commence par faire du dériveur au club local puis, parvient à intégrer la section sport-études de La Baule, en laser. Il s’y découvre un vrai talent de régatier. Désireux d’aller plus loin, il parvient à monter un programme en Mini 6.50, autrement surnommé « l’école maternelle de la course au large ». Pour sa première expérience de transatlantique, la Mini Transat, en 1999, une énorme tempête secoue le golfe de Gascogne. Son voilier de 6,50m chavire. Sauvé in extremis par un cargo, il est rapatrié en Espagne puis en France : il atterri à Orly sans vêtements, sans papiers, ni argent…
Une anecdote dont il se souviendra longtemps mais qui ne le découragera pas dans la poursuite de sa carrière de marin, bien au contraire.
Doté d’une énergie et d’un mental de compétiteur, il sollicite son partenaire de l’époque, qui, au vu de son départ enthousiasmant lors de la mini-transat, lui donne à nouveau les moyens de poursuivre. Romain intègre alors le Pôle Finistère de Port La Forêt : la voie royale des skippers en solitaire. Il en devient l’un des piliers et une valeur sûre de la série, alignant d’excellents résultats sur La Solitaire du Figaro, ou encore sur la Transat AG2R. Sa carrière de skipper est lancée et la suite s’enchaine presque naturellement.


Après avoir régaté une dizaine d’années dans la Classe Figaro et navigué aux côtés des meilleurs en multicoque (Michel DESJOYEAUX sur Trimarans Géants et Ormas, Franck CAMMAS sur Groupama), Romain sent que le moment est venu de participer au Vendée Globe. Après une participation à la Transat Jacques Vabre en 2015 avec Louis Burton, il s’engage en rachetant, le 15 janvier 2016…
Après une participation à la Transat Jacques Vabre 2015 avec Louis Burton,
Romain sent que le moment est venu de participer au Vendée Globe, en portant un projet à taille humaine. Il s’engage en rachetant le 15 janvier 2016, l’ancien Initiatives-Cœur de Tanguy De Lamotte, un bateau légendaire du Vendée Globe.
Construit pour Catherine Chabaud, c’était un voilier de dingue ! Aujourd’hui, c’est un bon vieux bateau, mais mon objectif n’est pas de faire une place au Vendée Globe. Je veux faire le tour du monde en solitaire. Comprendre pourquoi Samantha est revenue différente de son tour.
Côté budget, Romain et son équipe ont fait appel à des partenaires de toutes tailles. Ce sont deux entreprises familiales françaises qui en ont été les sponsors titres ; le reste du financement a été apporté́ par de plus petites sociétés. Des sponsors fédérés autour de la course mais aussi autour du projet de réduction des déchets plastique dans les océans.
Celui qui, enfant, rêvait en regardant les skippers s’éloigner de la côte, a pu à son tour boucler deux Vendée Globe en 2016 et 2020
