LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ

ATTANASIO VEUT MARQUER LE COUP

Romain Attanasio nourrit de belles ambitions pour sa troisième Transat Jacques-Vabre. Sur son nouveau bateau, le skipper originaire des Hautes-Alpes espère signer un résultat significatif à un an de son deuxième Vendée Globe.

Il y a déjà une odeur des Sables-d’Olonne sur le port du Havre. Cette 14e Transat Jacques-Vabre est le dernier rendez-vous majeur de la course au large avant le Vendée Globe 2020-2021. La plupart des 29 équipages au départ en catégorie IMOCA voudront se rassurer avant de partir pour le tour du monde en solitaire dans un an.
Parmi eux, Romain Attanasio. Le skipper installé en Bretagne, dont le grand-père était guide de haute montagne et co-fondateur de la station de Vars (Hautes-Alpes), commence à devenir un vieux briscard de ces grandes courses au large. C’est déjà la troisième Jacques-Vabre du marin montagnard, qui skie chaque hiver du côté de Saint-Gervais (Haute-Savoie).
Cette édition 2019 est particulière pour lui. Ce sera la première sur son nouveau bateau, acquis fin 2017. Pour les puristes, il s’agit de ‘‘Gitana Eighty’’, construit pour Loïck Peyron en 2007. Avec Fabrice Amedeo à son bord, il a notamment terminé 11e  du dernier Vendée Globe (15e  place pour Attanasio sur son bateau de 1998).
Peu en réussite sur la première l’an dernier lors de la Route du Rhum (13e après avoir déchiré ses voiles), le skipper espère cette fois réussir un beau résultat à bord de son nouveau bijou.

Face à sa compagne Samantha Davies…

Après avoir fait équipe en 2017 avec le champion de freeride haut-savoyard Aurélien Ducroz (voir ci-dessous), le Haut-Alpin aura cette fois pour binôme Sébastien Marsset.

Ce skipper originaire de la région nantaise est un habitué de la course en équipage et a été recommandé à Attanasio par Franck Cammas en personne. « Je le connaissais très peu mais c’est vraiment un gars très sympa, sur lequel on peut s’appuyer en mer. Il n’a qu’un seul gros défaut : il mange énormément ! On a dû prévoir plus de ravitaillement », se marre Romain Attanasio.

« On a des choses à s’apporter. On rigole bien, c’est important aussi. C’est une relation assez particulière qu’on noue en mer. Il y a peu de gens avec qui je peux passer 24 heures pendant plusieurs jours. Romain en fait partie », expliquait récemment Sébastien Marsset dans les colonnes de Ouest France.

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