VOILES ET VOILIERS

Pure – Romain Attanasio & Sébastien Marsset – Transat Jacques Vabre 2019

Romain Attanasio : « J’ai coulé au bout de 5 jours mais la Mini-Transat m’a mis le pied à l’étrier »

Parrain du bateau Yotop (977) de Guillaume Quilfen, Romain Attanasio a bien voulu revenir pour Voiles et Voiliers sur ses années Mini-Transat. Aujourd’hui on connaît Romain sur le Vendée Globe et les grands monocoques IMOCA. Mais son expérience sur les petits bateaux de 6,50 m est, disons, étonnante…


Voiles et Voiliers : La Mini-Transat, c’est une course qui te parle ?

Romain Attanasio : C’est ma course d’enfance, la course de mes rêves. Quand j’étais jeune adolescent dans l’Oise, pour moi la course au large ou en tout cas l’accès à la course au large, ce n’était pas le Vendée Globe mais la Mini-Transat. Et puis les minis étaient des répliques des bateaux du Vendée, des prototypes hi-tech et je lisais tous les récits à ma disposition. J’ai retrouvé il y a quelque temps chez mes parents les Voiles et Voiliers que j’ai gardé avec toutes les histoires des anciens qui ont fait la mini.

Claire Montécot et Guillaume Quilfen en compagnie de Samantha Davies et Romain Attanasio pour le baptême du 977, un Maxi 650. | LOÏC MADELINE/VOILES ET VOILIERS

Voiles et Voiliers : Et ta Mini, elle en valait la peine ?

Romain Attanasio : Je suis d’abord allé chez Thierry Fagnen à La Trinité chez AMCO, et c’est lui qui m’a dit : tiens tu vas apprendre comment ça marche et puis après on verra. J’ai donc appris à faire de la strat’et j’ai voulu partir en 1997, mais je n’ai pas trouvé d’argent et j’ai du rendre le bateau que j’avais loué. Mon père de son côté distribuait des dossiers sur tous les chantiers de travaux publics. Et l’un de ces dossiers est arrivé sur le bureau d’une société du Nord de la France qui louait des engins de travaux publics (LTP Locanord), qui m’a donné 100 000 francs (15 000 €). C’était une somme énorme pour moi.

 » J’ai été roulé par une vague et le bateau a coulé  »

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