PORTRAIT PARTENAIRE: LAURENT DEFRANCE

// NOS PARTENAIRES PRENNENT LA PAROLE // Ils sont partenaires depuis le début de l’aventure du Vendée Globe ou l’ont rejoint en cours avec une motivation et une énergie sans faille, ont tout de suite cru en mon projet sportif et humain et continuent de me soutenir avec les années. Au fil du temps nous sommes devenus des amis au-delà d’être des partenaires … dans cette série de portraits je vous présente mon club partenaires. 

Nom:

Laurent Defrance, animateur club Sixième Océan Team ex VOLVO

Depuis quand êtes-vous partenaire de Romain ?

J’ai rencontré Romain en février 2012 lors de la mise à l’eau du bateau Savéol de Samantha Davies dont j’étais partenaire technique. Elle est partie sur son Vendée Globe, a malheureusement démâté à Madère au bout de 3-4 jours puis elle est partie à Lanzarote pour s’entrainée avec le TEAM SCA pour la Volvo Ocean Race.
Romain s’est retrouvé avec un bateau démâté, des dettes, une équipe etc. Ensemble nous avons essayé de remettre ce projet en place pour Romain. Ça n’a pas trop marché mais cela nous a beaucoup entraîné pour préparer des slides et des arguments pour trouver des sponsors.
A l’époque,  j’étais aussi partenaire technique de Louis Burton qui cherchait un co-skipper pour la Transat Jacques Vabre, je lui ai présenté Romain et ça a été sa première expérience de course en IMOCA.
En janvier suivant, Romain m’appelle en me disant qu’il est en train de négocier l’IMOCA Initiatives Cœur et qu’il reste une place pour le Vendée Globe. Nous avons donc créé en parallèle le club 6ème océan et les 20 premiers partenaires sont arrivés lors d’une première réunion, 75 au final ont participé au club. Un de ces partenaires nous a présenté Famille Mary, ça a matché avec Romain.
Puis à son tour Benoit Mary nous a présenté Samuel Gabory, PDG d’Étamine du Lys /PURE, ça a matché aussi et en mai, lors de la remise à l’eau du bateau, il était décoré avec les noms des partenaires.
Voilà comment l’aventure a commencé. Je ne suis pas un partenaire comme les autres, je suis un peu comme son mentor.

Comment avez-vous rejoint l’aventure et pourquoi ?

J’y étais dès l’origine !

Qu’appréciez-vous dans ce projet (pour votre équipe, votre image de marque, votre culture d’entreprise etc.) ?

Je soutiens Romain car nous avons monté ce projet tous les deux. Aujourd’hui j’ai vendu mon entreprise,  je ne suis plus vraiment partenaire. Reste notre belle amitié et notre association.

Ce qu’on peut retenir de Romain c’est qu’il a un respect des engagements et qu’il ne lâche rien.

On est partis de loin,  il y a 10 ans Romain n’était favorablement connu que dans le cercle fermé de la course au large. Il courait en Figaro et avait un sponsor, SAVEOL, à qui il a soumis l’idée de soutenir Sam dans son projet de Vendée Globe. Gentleman le garçon! C’était très courageux de sa part car par la suite il s’est retrouvé à quai. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous savourons d’autant plus chaque départ et chaque arrivée de course !

Quels sont les moments forts que vous retenez ?

Indéniablement son arrivée sur le Vendée Globe 2016 ! Il a fini par le boucler malgré tous les déboires techniques: casse de ses safrans, réparations à Cape Town …

C’est moi qui étais à la barre pour remonter le chenal des Sables d’Olonne pendant qu’il était avec ses fusées à l’avant, et je n’étais pas peu fier !

Sur la Route du Rhum, il y a 4 ans nous avions monté un chapiteau avec tous les partenaires qui étaient très contents de cette opération. Pour le prochain Vendée Globe, on vise un objectif top 10. On a désormais un bateau qui a failli gagner la dernière édition. Même s’il y a un facteur chance dans cette épreuve, le bateau est armé pour faire une belle course.
Une autre anecdote amusante, c’est l’histoire de la « fiole d’eau des trois caps ». Nous avions donné ça aux partenaires et à la réception à l’Elysée pour le Vendée Globe nous en avons donné une a François Hollande – on a fait un sacré parcours ! 

Réception à l’Elysée à l’issue du Vendée Globe 2016

Si vous deviez convaincre un chef d’entreprise d’en faire de même que lui diriez-vous ?

Au-delà de la passion première pour la voile, les valeurs du sport et l’aventure, le Club Sixième Océan permet de rencontrer d’autres chefs d’entreprise et cela fait du réseau. Avec un petit budget on est impliqués presque autant qu’un partenaire principal.